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Mon OM-PSG : "Ginola, qu'est-ce que je lui ai mis comme coups...", taquine Eric Di Meco avant le Clasico

Personnage incontournable du microcosme olympien, Éric Di Meco est un témoin privilégié des OM-PSG à travers les années, d’abord en tant que joueur, puis en tant qu’observateur et parfois commentateur.

Personnage incontournable du microcosme olympien, Éric Di Meco est un témoin privilégié des OM-PSG à travers les années, d’abord en tant que joueur, puis en tant qu’observateur et parfois commentateur.

Photo David ROSSI

Marseille

1899 L'HEBDO. Éric Di Meco est peut-être le joueur auquel on pense en premier quand on évoque le choc OM-PSG. Emblématique latéral gauche olympien, symbole de l’agressivité qui a souvent marqué les Clasicos, le Marseillais incarne à lui seul toute une époque chérie par les supporters, quand le club ciel et blanc dominait régulièrement celui de la capitale.

Il n'y a probablement pas mieux que lui pour personnifier le Clasico OM-PSG. D'ailleurs, Éric Di Meco admet dans un sourire qu'il a "droit chaque année" à son lot d'interviews à l'approche du match qui passionne le plus la Ligue 1. Mais il faut dire que le Marseillais regorge de souvenirs et d'anecdotes sur une rivalité qu'il a vu naître et qu'il a participé à populariser. Entretien.

Est-ce que vous vous souvenez de votre premier OM-PSG ?

J'en ai un souvenir impérissable, c'était lors de la saison 1981-1982, en D2. On affronte Paris en coupe de France (en huitièmes de finale, Ndlr). Je suis titulaire, mais je sors à la mi-temps. En face, il y avait Luis (Fernandez), et je me souviens qu'à l'époque, les lignes étaient encore tracées à la chaux, donc ça faisait de petits monticules. En fin de match, Luis frappe à ras de terre, ça tape la ligne des six mètres et c'est parti dans la lucarne de Lévy ! On avait perdu 1-0.

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