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Pieds-poings. Le Marseillais Geisym Derouiche sacré champion du monde

Par R.B.

Le Marseillais du Team Payan, Geisym Derouiche, pro dans trois disciplines, a remporté le titre Wako Pro à l'unanimité des trois juges.

Le Marseillais du Team Payan, Geisym Derouiche, pro dans trois disciplines, a remporté le titre Wako Pro à l'unanimité des trois juges.

Photo R.B.

Châteauneuf-les-Martigues

Le Marseillais est devenu le nouveau champion du monde Wako Pro en 71,8 kg, samedi soir, à l'occasion 8e choc des étoiles à Châteauneuf-les-Martigues.

Quand les lumières se sont éteintes un court instant dans la Plaine des Sports, Geisym Derouiche était un boxeur heureux. Il était devenu quelques instants plus tôt le nouveau champion du monde Wako Pro en 71,8 kg à l'unanimité des juges.

Le couteau suisse marseillais, professionnel en boxe anglaise mais également en pieds-poings, dont le MMA, venait de dominer le Turc Yildirim Oguz même s'il reconnaissait lui-même qu'il aurait pu faire plus avec une montée en régime progressive dans le combat. "Cinq rounds, cela se prépare. Je ne pouvais pas démarrer à fond. Je suis content de représenter Marseille au plus haut niveau mondial car il y avait un Turc solide en face, détenteur du titre. J'espère mériter mon titre et pouvoir performer encore et encore... Je suis heureux."

Cette victoire et la ceinture mondiale étaient bien autour de la taille du pensionnaire du Team Payan pour conclure une soirée dans une Plaine des Sports "sold out" pour le plus grand plaisir du promoteur Lionel Spica qui avait vu son fils Sandro, en main event des combats amateur, s'imposer également face à Halim Boubeguira disqualifié pour trois avertissements.

Abdelali surprend Kerroumi

Le pensionnaire de l'équipe de France a été à l'aise à la maison comme Dawson Delys dans le combat le plus spectaculaire de la soirée. Coupé au front, le Châteauneuvais était contraint de se montrer offensif face à Julien Souve (-75kg).

Spica père et fils étaient d'ailleurs dans son coin pour le conseiller. Le garçon, soutenu par le public tout acquis à sa cause, passait finalement outre sa blessure pour s'imposer aux points.

Le seul K.-O de la soirée a été réussi par Elies Abdelali qui a surpris Thomas Kerroumi. Ce dernier était finalement compté "dix" par l'arbitre. 10/10, une note qui pourrait être attribuée à l'organisation. "On se doit d'être exigeant. On va tout faire pour réussir un gala encore meilleur l'année prochaine", sourit Lionel Spica. Le défi est lancé.