"L'hôtellerie, un métier difficile mais passionnant", avoue Pierre Bréchard, président de Noemys à Salon-de-Provence

Assis dans un salon de l’Abbaye de Sainte-Croix, Pierre Bréchard sirote un bitter tonic. Il fait si froid, en ce début du mois de mai, qu’on en regretterait presque la chaleur de l’immense cheminée de cette table prisée qui domine, depuis le Val de Cuech, tout Salon et offre, depuis sa terrasse, une vision à 180 degrés de la région. Le président du groupe hôtelier aixois Noemys’ - auquel appartient l’Abbaye -, lui, n’a pas froid. Car il bouillonne. Il faut dire que l’homme a un rythme de travail élevé, une habitude dans le milieu de l’hôtellerie et de la restauration, surtout pour cette génération de présexagénaires qui a beaucoup sacrifié, voire tout donné, pour son métier. "La restauration, l’hôtellerie, il faut véritablement être passionné pour y travailler", s’exclame-t-il d’emblée.