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VIDÉO. "C'est incroyable, vraiment !" : au carnaval d'Aix, trois éléphants et une fanfare sur le cours Mirabeau

Les comédiens et les éléphants mécaniques de la compagnie de "tribulation urbaine" Oposito ont pris possession du cours Mirabeau, hier soir pour le carnaval d’Aix, devant un public jovial venu nombreux.

Les comédiens et les éléphants mécaniques de la compagnie de "tribulation urbaine" Oposito ont pris possession du cours Mirabeau, hier soir pour le carnaval d’Aix, devant un public jovial venu nombreux.

C.S.

Aix-en-Provence

Éléphants mécaniques, chars d'automates, cornemuses et percussions, dirigés par les 40 comédiens de la compagnie Oposito, une trentaine d'Aixois bénévoles et 20 musiciens de l'IESM, ont enflammé le vieil Aix dans le cadre de la Biennale.

Alors que la foule massée en nombre sur la place des Prêcheurs commençait à s'impatienter, samedi 27 avril vers 20 h, un semi-remorque a fait une arrivée remarquée. Sous les applaudissements et à grand renfort de fumigènes, une trentaine d'hommes et de femmes grimés en "soldats de plomb", armés de cymbales et de bâtons de percussion et aux mouvements saccadés, est alors descendue du camion. Au même moment, les trois éléphants mécaniques de la compagnie internationale de "tribulation urbaine" Oposito a rejoint la place depuis le palais Verdun.

Après Santiago du Chili en janvier, les trois éléphants de la troupe fondée par Enrique Jimenez et emmenée par le metteur en scène Jean-Raymond Jacob, ont ainsi émerveillé petits et grands Aixois. "Regarde, ils ont tous un style différent !", fait remarquer un père à sa fille sur son dos. Le premier était en effet serti de fausses pierres précieuses, le deuxième avait le corps doré, et le troisième en toile de jute. Tous trois dressaient fièrement leurs grandes oreilles argentées tandis qu'un musicien battait le tambour derrière eux. Un deuxième groupe de comédiens vêtus et maquillés en bleu et portant des parapluies aux motifs chinois chahutés par le vent, valsait tout autour...

Un chien qui crache des confettis

Pendant ce temps devant le palais de justice, les musiciens de la compagnie, avec leurs curieux hauts-de-forme grillagés sur la tête, et les vingt de l'Institut d'enseignement supérieur de la musique (IESM), ont fait gronder bombardes et cornemuses. Roulement de tambours... puis trois pilotes déguisés façon Tim Burton sont montés sur le dos de chacun des éléphants, faisant bouger leur tête à l'aide d'étranges manettes. Le défilé tout entier s'est alors rassemblé en bonne et due forme, direction le cours Mirabeau par la rue Thiers.

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