VIDEO. Atalanta 3-0 OM : les espoirs déçus des supporters ayant regardé le match à Marseille

Par La Provence (par Claire Grazini)

Le chapitre historique du passage de la flamme à peine refermé, l'effervescence n'est pas retombée dans les rues de la ville avec cette demi-finale de Ligue Europa contre l'Atalanta Bergame.

Marseille

Le chapitre historique du passage de la flamme à peine refermé, l'effervescence n'est pas retombée dans les rues de Marseille avec cette demi-finale de Ligue Europa contre l'Atalanta Bergame. Jusqu'à ce que les Italiens marquent trois buts et douchent les espoirs des supporters.

Les Marseillais y ont cru. Les survêtements complets, les drapeaux et les écharpes étaient de sortie, mais cette fois-ci, l'attente était d'autant plus forte. Aux Cinq-Avenues, la brasserie le Derby avait même étendu le gigantesque maillot de la saison de 1993, en clin d'œil à la finale gagnée de la Ligue des champions. La flamme olympique, la défaite du PSG contre Dortmund, le retour de la chaleur, les Marseillais ont cru à un alignement des planètes pour le match de l'année. "On a allumé la flamme, ça veut dire qu'on va gagner", assurait Boy avant le coup d'envoi. Il pronostiquait un 2-1 pour les Olympiens avec un doublé d'Aubameyang. Il en a été autrement. "J'ai le démon", rageait un supporter dépité. Les terrasses du Vieux-Port étaient pourtant remplies à ras bord, idem du côté du cinéma Pathé de la Joliette où le match était retransmis en direct.

"Il aurait fallu gagner à l'aller"

Le cinéma affichait salle comble avec 244 places vendues. L'ambiance était bouillante, jusqu'à ce que les Italiens marquent un premier but et jettent un froid. "On a peur du ballon", déplorait Mika, à la fin de la première mi-temps. Son ami, Christophe, nourrissait des regrets quant au match aller (1-1). "Il aurait fallu marquer la semaine dernière au Vélodrome quand on était bon", soufflait-il. L'espoir de remonter la pente était douché par un deuxième but de l'Atalanta. Du côté du Vieux-Port, même atmosphère pesante. "Le tournant du match, c'était l'occasion de Ndiaye à la 60e. Quand on a une occasion, il faut la mettre au fond!", ruminait Sébastien, dégoûté. Au troisième but, la télévision du bar s'éteignait. Les noms d'oiseaux volaient.