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Atalanta-OM : les fidèles marseillais au cœur du chantier bergamasque

Le parcage réservé aux supporters marseillais sera spartiate en raison des travaux au sein

Le parcage réservé aux supporters marseillais sera spartiate en raison des travaux au sein

Frédéric Speich

Le parcage visiteurs du stade de l’Atalanta est le vestige d’un autre monde, où 750 supporters de l’OM prendront place, ce jeudi soir, pour la demi-finale retour de Ligue Europa.

Un bout de béton ceinturé par un grillage, situé à côté de la Curva Sud, fermée pour cause de travaux de rénovation. Un chantier entamé en 2019 et dont le parcage visiteurs du Stadio Atleti Azzurri d’Italia (annoncé à guichets fermés) est l’un des uniques vestiges. Le petit contingent de supporters de l’OM, seulement 750 autorisés à se déplacer, va le découvrir ce soir. "Si on avait joué dans un stade de 50 000 places, on aurait eu plus de tickets (2 500, Ndlr) Plus on a de supporters, plus on est content, mais on sait aussi que tous les autres qui ne peuvent être là nous pousseront derrière leur télévision", prévoyait Jean-Louis Gasset, hier, en conférence de presse. Bloquée à 15 000 sièges, la jauge globale ne permet pas plus, le club qui reçoit devant céder 5 % de la capacité aux visiteurs.

La ferveur des fidèles olympiens sera diluée dans le brouhaha des fans de l’Atalanta, respectés dans toute l’Italie et au-delà. Mais ceux qui ont pu décrocher un précieux sésame peuvent vivre une partie d’anthologie. "Les amener à Dublin, ce serait énorme. On a envie de nous faire plaisir, de faire plaisir au club et aussi aux supporters qui ne nous ont jamais lâchés", appuyait Jordan Vérétout, de retour en Italie. "Ça va être chaud, il faut s’y préparer. On sait l’attente de nos supporters, on va essayer de leur faire plaisir", prolongeait l’entraîneur de l’OM.

Mais avant de parler de plaisir, les groupes de supporters devront avaler les 550 kilomètres qui séparent Marseille de Bergame. Le gros de la troupe est parti en bus (mais aussi en minibus et en voitures) mercredi soir. Certains, comme les South Winners, étaient mobilisés par l’arrivée de la flamme olympique. Dans la cité lombarde, ils ont un point de rendez-vous à proximité de la gare, sur une place avec bars et restaurants. Ils devront ensuite rallier le stade en fin de journée et se soumettre à un contrôle d’identité, les policiers italiens vérifiant que les noms soient les mêmes que ceux sur les billets. Les drapeaux sont autorisés, ainsi que trois mégaphones et trois tambours. Pas plus. Les Marseillais sont donc loin des processions habituelles dans la Botte, comme à Milan (contre l’Inter et l’ACM) ou à Naples ces dernières années, où plusieurs milliers de supporters étaient à chaque fois de la partie.

Comme ils l’ont fait contre le Sporting ou Liverpool aux tours précédents, les ultras de Bergame, regroupés pour leur part dans la Curva Nord, pourront faire entendre leurs voix et soutenir les joueurs de la "Dea".