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Des élus écologistes marseillais descendent les Jeux en flamme dans une tribune

Par Sy.P.

La base nautique  a été entièrement rasée et repensée pour l’événement. Après les JO,  la marina du Roucas-Blanc restera un héritage pour les Marseillais, ouverte à tous et pour toutes les pratiques nautiques.

La marina du Roucas-Blanc et sa base nautique accueilleront les épreuves de voile des Jeux olympiques et paralympiques.

Photo Gilles BADER

Marseille

Plusieurs élus écologistes au conseil municipal de Marseille ont signé une tribune parue sur le site internet de Libération ce mardi après-midi. Ils y dénoncent l'impact écologique négatif des JO.

"Une flamme olympique incompatible avec l’écologie populaire" : c’est le titre de la tribune signée hier dans Libération par cinq élus EELV marseillais, parmi lesquels les adjoints au maire Sébastien Barles et Aïcha Sif. Les co-signataires disent ne pas croire "à la belle histoire que l’on veut nous raconter : celle des Jeux olympiques, vecteurs de paix et de concorde entre les peuples alors que la guerre est bien là sur le sol européen et méditerranéen en Ukraine et à Gaza" et s’insurgent contre leurs conséquences environnementales, sociales et sécuritaires.

Pour Sébastien Barles, "beaucoup de Marseillais se sentent étrangers à ces JO. Le gouvernement donne du pain et des jeux pour distraire les Français des vrais enjeux". Oui mais voilà : "Le groupe écologistes et pluriel-s a voté toutes les délibérations pour les JO et n’a jamais porté une voix de contestation dans l’hémicycle." Le rappel est signé Hervé Menchon, adjoint (EELV) à la mer et membre du même groupe que Sébastien Barles et les autres signataires.

Très investi dans le dossier de la marina olympique, "construite de manière durablement écologique", Hervé Menchon conclut, en forme d’avertissement : "Les postures qui visent à se dire contre les Jeux olympiques d’une manière radicale, à 24 heures du début alors qu’on n’a rien dit pendant quatre ans, sans peser les nuances, sont dangereuses pour les écologistes parce qu’elles les décrédibilisent."