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Benoît Payan : "L'arrivée de la flamme olympique, un rêve, un pari, une grande fierté" pour Marseille

Marseille au centre du monde, pour l’arrivée de la flamme olympique. "Une grande fierté", pour le maire Benoît Payan.

Marseille au centre du monde, pour l’arrivée de la flamme olympique. "Une grande fierté", pour le maire Benoît Payan.

Photo Franck Pennant

Marseille

À la veille de l’arrivée du "Belem", le maire de Marseille retient ses coups politiques. Tout feu tout flamme et dans une forme… olympique, Benoît Payan ne laissera rien ni personne gâcher son plaisir de célébrer, demain, "l’événement le plus extraordinaire jamais organisé à Marseille".

Il y a quelques semaines encore, il a pu avoir des moments de doute. Faire pour la première fois de l’arrivée de la flamme olympique un événement inédit et spectaculaire, livrant Marseille aux yeux du monde, ne relevait-il pas en fait d’une "énorme galère" ? Depuis des jours, il mitraille, impuissant, avec son smartphone les montagnes de poubelles qui fleurissent en ville. Les clichés ont la vie dure et la répartition kafkaïenne des compétences entre la Ville et la Métropole ne souffre pas de répit. Pour autant, Benoît Payan affiche une forme olympique et joue la trêve politique. Prêt à enchaîner les interviews, goûter le moment historique, offrir une autre image de la ville, festive et fraternelle et ce, en mondovision. Pour remettre "Marseille au centre du jeu".

Marseille accueille, ce mercredi 8 mai, la flamme olympique. La ville est-elle prête ?

Marseille s’est préparée pendant des mois et aujourd’hui, oui, elle est prête. C’était un rêve et un pari qui a nécessité beaucoup de travail. C’est une grande fierté : ça met Marseille au centre du monde. Mais ce sera aussi un moment festif et populaire où les Marseillais - et les autres - vont pouvoir se retrouver en famille avec des animations toute la journée. Ce n’était pas attendu, ni naturel.

Pourquoi n’était-ce pas naturel ?

Marseille ne devait pas accueillir la flamme. Cette arrivée, ce n’était pas le choix des organisateurs. Nous sommes allés la chercher et l’inventer. Jusqu’à présent, les cérémonies d’accueil de la flamme n’existaient pas. Au regard de ce que ça coûte - trois millions d’euros dont un million porté par la Ville - ce que cela va rapporter est très important : un milliard de téléspectateurs, des centaines de milliers de personnes présentes, des retombées par la suite… Nous voulions renouer avec le récit olympique : un événement sportif avec des valeurs de dépassement de soi, de fraternité, de joie, en s’éloignant du business model classique. Cette cérémonie, c’est un trait d’union entre notre passé, notre présent et ce que veut devenir la ville

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