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L'institut médico-légal de Nîmes, un service devenu incontournable

Le Docteur Mounir Ben Slima, chef du service de médecine légale, entouré par ses collègues Ali Meddeb et Vadim Mesli à sa droite et Eric Bonne, à sa gauche, dans la salle d'autopsie du CHU de Nîmes.

Le docteur Mounir Ben Slima, chef du service de médecine légale, entouré par ses collègues Ali Meddeb et Vadim Mesli à sa droite et Eric Bonne, à sa gauche, dans la salle d'autopsie du CHU de Nîmes.

Photo J.S.

Nîmes

L'activité de l'unité ne cesse de croître ces dernières années, du Gard à l'Ardèche et la Lozère, en passant évidemment par le Vaucluse, où les affaires criminelles constituent une part importante des autopsies réalisées.

"Tout le monde nous réclame !" Le chef de service Mounir Benslima a beau en parler avec un trait d'humour, l'activité de l'Institut médico-légal de Nîmes est de plus en plus soutenue. Les médecins légistes s'y démultiplient face à un afflux de corps à autopsier et de victimes vivantes à examiner. Mais ce constat est aussi le résultat d'un "désert médico-légal", la spécialité n'étant pas épargnée.

"Le service est devenu incontournable, expose le Dr Benslima. On fait appel à nous depuis la Lozère, l'Ardèche, je vais aussi faire les autopsies à Ajaccio, où il n'y a pas de légiste. En comparaison, l'IML de Montpellier ne fait que 20 à 25 % d'activité en plus que nous alors qu'ils sont 16 médecins et que nous sommes 5." À tel point qu'une nouvelle légiste nantaise va rejoindre Nîmes en juillet, pour renforcer le service. Qui pourrait aussi quitter ses locaux devenus trop étroits et exigus pour de nouveaux mieux adaptés.

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