Marseille : la justice autorise la poursuite du Boulevard urbain sud, la Métropole met 50 millions d'euros sur la table
Par A.Mt.
La Métropole souhaite que le Boulevard urbain Sud s'achève en Boulevard urbain vert, axe dédié aux bus, piétons et vélos, reliant le Roy d'Espagne à la Pointe-Rouge.
Photo S.G.
Marseille
Les recommandations du rapporteur public du tribunal administratif ne laissaient guère de doutes à l'issue du contentieux. Le projet de rocade urbaine au-delà du Cabot, où s'arrête actuellement le Boulevard urbain sud, se poursuit.
Les recommandations du rapporteur public du tribunal administratif ne laissaient guère de doutes à l'issue du contentieux. Lors de l'audience du 11 avril dernier où l'on étudiait le recours de la Métropole contre une délibération municipale de juillet 2021, à travers laquelle la Ville refusait de mettre à disposition de l’intercommunalité des terrains situés sur le tracé du Boulevard urbain sud (BUS) entre Saint-Loup et le Roy d'Espagne, le rapporteur public avait suggéré aux magistrats "d’accueillir la demande de la Métropole". Ce qu'ils ont finalement fait, ce mardi 7 mai, permettant la poursuite du projet de rocade urbaine au-delà du Cabot, où s'arrête actuellement le Boulevard urbain sud.
"Que de temps perdu ! Que la ville de Marseille arrête d’essayer de bloquer les projets et se mette enfin au travail !", a déclaré la présidente DVD de la Métropole, Martine Vassal, à l’annonce de ce jugement. "A présent que la situation juridique est clarifiée, je souhaite que nous puissions rapidement relancer les marchés publics nécessaires pour que les travaux puissent s’engager au plus vite. Dès le prochain conseil de Métropole de juin, nous voterons une enveloppe de 50 millions d’euros pour engager la reprise du chantier", annonce en outre l'élue marseillaise.
Pour l'ancien maire des 9-10 et député (Renaissance) de la 6e circonsctiption, Lionel Royer-Perreaut, "c’est une victoire du droit sur des décisions qui étaient avant toute chose politiciennes et électoralistes". "Je considère que depuis quatre ans, la majorité municipale prend en otage des dizaines de milliers de Marseillais par le seul fait du prince et ce, en dehors désormais de toute copnsidération légale", ajoute "LRP". Qui cible en premier lieu le maire (DVG) de Marseille Benoît Payan, "à qui j’en veux beaucoup". "En agissant ainsi, il a clairement démontré son incapacité à se placer au dessus des contingences politiciennes et à être le maire de tous les Marseillais."
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