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Après une première réussie, la saison des meetings va pouvoir reprendre à Salon-de-Provence

Être ambassadeurs de l’armée de l’Air et de l’Espace (AEE) n’est pas un rôle à prendre à la légère.

Être ambassadeurs de l’armée de l’Air et de l’Espace (AEE) n’est pas un rôle à prendre à la légère.

N.G.

Salon-de-Provence

Validée par le chef d’état-major Stéphane Mille, la démonstration des ambassadeurs de l’armée de l’Air et de l’Espace qui s’est déroulée lundi 6 mai à la base aérienne 701 fut un grand succès. Les manifestations aériennes vont pouvoir démarrer en France.

Chaque année, le mois de mai signe le grand retour de la saison des meetings. Mais pour qu’elle reprenne, l’aval du général Stéphane Mille, chef d’état-major de l’armée de l’Air et de l’Espace (CEMAAE), est nécessaire.

En effet, il est primordial que la première démonstration des ambassadeurs soit validée par lui-même. C’est en ce sens que lundi 6 mai, ces derniers ont offert un spectacle aérien en présence des nombreuses autorités civiles et militaires tout au long de l’après-midi.

Aux premières loges, le général et le personnel de la base aérienne 701 ont d’abord assisté au show du Rafale solo display. Véritable symbole de l’armée de l’Air et de l’Espace (AEE), il est l’un des fleurons de l’aéronautique française.

Des acrobaties impressionnantes

Si le son qu’il produit le caractérise, le pilote a également démontré son talent en réalisant des vrilles et en adaptant ses vitesses, lesquelles peuvent aller de 180 à 1 200 km/h. Une fois à plein régime, puis une autre "au ralenti" (à prendre avec des pincettes bien sûr), la prestation du Rafale a impressionné.

Est ensuite venu le tour de l’équipe de voltige de prendre de la hauteur. Composée de deux pilotes, le leader et capitaine Victor Lalloué ainsi que du champion du monde élite Florent Oddon, elle a livré une performance synchronisée de très haute volée.

Dans leur Extra 330SC, "un avion qui peut encaisser jusqu’à +10 et -10 g", comme l’a expliqué le speaker, les deux sportifs ont enchaîné les formations et des figures plus complexes à exécuter les unes que les autres.

Tonneaux, double-renversements, vrilles, spirales, croisements à quelque 700 km/h, tiré-poussé, percussions, puis éclatements… Bref, les spectateurs en ont pris plein la vue… Et les oreilles !

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