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"J'étais prête à pleurer dès que quelqu'un me parlait" : après un burn-out, elle devient coach à Volonne

Sa société, Désiressence à Volonne, incarne son engagement à accompagner les personnes vers la reconstruction après le burn-out.

Sa société, Désiressence à Volonne, incarne son engagement à accompagner les personnes vers la reconstruction après le burn-out.

Photo E.FI.

Volonne

Jusqu'à son burn-out en 2021, Maryline Combalot était responsable des ressources humaines. Aujourd'hui, la femme de 56 ans accompagne les personnes dans leur reconstruction post burn-out.

"J'étais épuisée, j'étais prête à pleurer dès que quelqu'un me parlait du travail". Maryline Combalot a transformé son épreuve personnelle en son métier. Sa société, Désiressence à Volonne, incarne son engagement à accompagner les personnes vers la reconstruction après le burn-out. En 2021, la vie de cette mère de famille bascule lorsqu'elle est confrontée au burn-out ou syndrome de l'épuisement professionnel.

"Comme la plupart des gens, je ne l'ai pas vu venir, dit-elle en se replongeant dans ses souvenirs. Au début, il y a une phase de déni et on ne se rend pas compte. Les personnes qui se retrouvent en épuisement professionnel sont souvent des personnes avec une grande capacité de travail perfectionnistes et qui ont des difficultés à mettre des limites".

"La honte, la culpabilité"

Après deux passages aux urgences et un changement de comportement au travail, Maryline Combalot ne se reconnaît plus. "À ce moment-là, j'étais responsable des ressources humaines adjointe dans une entreprise à Château-Arnoux-Saint-Auban et j'ai commencé à faire des erreurs. Ce qui m'inquiétait le plus, c'était ma perte de mémoire et de concentration. J'ai alors consulté", explique l'habitante de Volonne. Après plusieurs rendez-vous médicaux, le diagnostic tombe. Maryline se voit affliger un arrêt maladie de neuf mois.

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