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Flamme olympique dans les Alpes : "On a beaucoup travaillé pour que ce soit réussi" assure le préfet Marc Chappuis

Marc Chappuis, préfet des Alpes-de-Haute-Provence, va connaître samedi, avec le passage de la flamme olympique, un "événement hors normes" qui doit être une "opportunité extraordinaire" pour le département.

Marc Chappuis, préfet des Alpes-de-Haute-Provence, va connaître samedi, avec le passage de la flamme olympique, un "événement hors normes" qui doit être une "opportunité extraordinaire" pour le département.

Eric CAMOIN

Digne-les-Bains

À la tête des forces de l’ordre du département, le préfet Marc Chappuis prépare, avec toutes les parties engagées, le passage de la flamme depuis des mois. Un rendez-vous à ne surtout pas rater. On fait le point.

Les yeux de la France entière, et même du monde, seront rivés sur les Alpes-de-Haute-Provence samedi 11 mai à l’occasion du passage de la flamme olympique à travers sept communes (Manosque, Digne-les-Bains, Sisteron, Moustiers-Sainte-Marie, Colmars-les-Alpes, Barcelonnette, Forcalquier) du département. C’est donc une grande fête qui attend le territoire, mais également un véritable défi organisationnel, logistique et sécuritaire. En tant que préfet, Marc Chappuis est en première ligne et se positionne comme le garant de cet événement qui doit se dérouler sans anicroche. En tout cas, tout a été fait pour, selon le représentant de l’État qui a accordé une interview exclusive à La Provence, à 72 heures du grand jour.

Pour toutes les forces de sécurité du département, j’imagine que c’est la mobilisation générale qui est de mise pour le passage de la flamme...

Bien sûr ! Ça fait plusieurs mois qu’on s’y prépare, et c’est, en tout point, un événement hors normes pour l’ensemble des services engagés, dont les collectivités aussi. Dernièrement, j’avais encore une réunion avec les sept communes qui seront traversées. C’était au moins la cinquième, donc on a beaucoup travaillé ensemble ces derniers mois pour que la fête soit belle, et que l’événement soit particulièrement réussi.

Quels sont les différents effectifs qui seront engagés dans le dispositif de sécurité autour de la flamme ?

En quelques chiffres, on a 101 policiers, 225 gendarmes, ainsi que 420 policiers et gendarmes en renfort. On est déjà quasiment à 700 forces de l’ordre avec des systèmes de bascule d’une commune à l’autre. Il y a deux convois (agile et engagement, Ndlr) qui avanceront en parallèle, et permettront la continuité du passage de la flamme. Il s’agit donc là d’une très forte implication, surtout si j’ajoute les associations de sécurité civile pour garantir l’assistance au public, et les très nombreux bénévoles. Juste pour Digne et Manosque, ce sont 300 effectifs supplémentaires. Sans oublier les services du Département qui sont très impliqués, car c’est à leur invitation que la flamme vient dans les Alpes-de-Haute-Provence.

Quid des polices municipales ?

Elles sont pleinement engagées dans toutes les villes, et les maires, je veux le souligner, ont vraiment fait un énorme travail préparatoire sur l’aspect sécuritaire en proposant les services de la police municipale, ainsi que tout ce qui est circulation ou stationnement. Le parcours des relayeurs sera bien entendu fermé, et il faudra donc préparer des parkings en amont et en aval pour permettre au public de pouvoir accéder à pied aux sites. Il y a un vrai défi organisationnel et logistique qui est posé dans chacune des sept villes, et je dois dire qu’on a eu une très bonne collaboration dans un état d’esprit extrêmement positif.

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