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Atalanta-OM : à trois jours de la demi-finale retour, les Bergamasques s'imposent difficilement face au dernier de Serie A

Facteur X de l'Atalanta et passeur au Vélodrome, Teun Koopmeiners est entré en cours de match et a changé le visage de son équipe.

Facteur X de l'Atalanta et passeur au Vélodrome, Teun Koopmeiners est entré en cours de match et a changé le visage de son équipe.

Photo Gilles BADER

Contrairement aux Olympiens qui avaient droit à un week-end de repos pour se préparer au rendez-vous de l'année, l'Atalanta s'est déplacée ce lundi à Salerne, lanterne rouge de Serie A, s'imposant par 2 buts à 1 non sans difficulté.

À l’instar de l’OM une semaine auparavant, l’Atalanta Bergame se retrouvait face à un dilemme cornélien ce lundi soir : jeter le championnat aux oubliettes pour se concentrer sur la Ligue Europa, ou jouer le coup à fond sur les deux tableaux. Contrairement aux Provençaux, les Lombards, eux, n’ont pas eu droit à un week-end de repos comme celui octroyé aux derniers clubs français en lice sur le plan continental, et visent encore une place en C1 la saison prochaine via leur classement en championnat. Alors Gian Piero Gasperini a tranché, et s’en est malgré tout bien sorti avec un succès 2 buts à 1, non sans difficulté, face à une équipe qui n’a glané que quatre succès cette saison, le dernier remontant au 30 décembre.

Au coup d’envoi, plus de la moitié des joueurs titulaires au Vélodrome jeudi dernier avaient disparu du onze nerazzurro. Seuls les noms de Scamacca, De Roon, Ederson, Scalvini et Zappacosta étaient de nouveau cochés dès le début de la rencontre.

Les Bergamasques voulaient souffler, ils ont complètement suffoqué en première période, inexistants face à une opposition pourtant bien faiblarde qui repartait avec un but d’avance au vestiaire.

Gasperini, a finalement été contraint d’envoyer à la mi-temps son homme fort sur le champ de bataille. Le Néerlandais Teun Koopmeiners, passeur jeudi à Marseille, a fait basculer la rencontre. Le N.7 a métamorphosé le jeu de son équipe, délivré un centre millimétré pour Pasalic, remiseur pour Scamacca (56, 1-1) et téléguidé une frappe sublime des 25 mètres (62, 2-1) pour prendre l’avantage.

La Dea a ainsi remis la main sur la cinquième place de Serie A, synonyme de billet pour un vol direct vers les poules de Ligue des champions. Si le capitaine De Roon, une nouvelle fois aligné défenseur axial gauche (à contre-emploi pour pallier l’absence de Kolasinac) a dégusté un bouillon salé ce lundi soir, son compatriote batave a démontré qu’il était le facteur X de l’escouade italienne. L’OM les connaît, les a sans doute regardés, et sait à quoi s’en tenir.