Vaucluse : l'hôpital de Montfavet récompensé pour la qualité de ses soins

C'est plus qu'une bonne nouvelle qu'a reçu le centre hospitalier de Montfavet, c'est une véritable reconnaissance. La Haute autorité de santé (HAS) a délivré la certification Qualité des soins confirmée à l'établissement de santé spécialisé en psychiatrie à 93, 15 %. La nouvelle est tombée il y a un mois, le 15 avril. "C'est vraiment un pourcentage remarquable", se réjouit la directrice, Marie-Laure Piquemal-Ratouit. Ce résultat est d'autant plus un soulagement que le centre hospitalier avait obtenu une première certification sous conditions à la fin de l'année 2022. Dans ces cas-là, une nouvelle visite des experts de la HAS se fait entre six et douze mois plus tard. Ce laps de temps permet à l'établissement de santé de rectifier ses mauvaises notes. C'est ce qu'a fait l'hôpital de Montfavet. "Pour obtenir la certification, nous avons dû principalement nous améliorer sur trois items : la maîtrise des médicaments à risques, la politique concernant les usagers comme la pair-aidance et l'aménagement des chambres en isolement", explique la directrice de l'établissement.

Une qualité de soins à maintenir

Marie-Laure Piquemal-Ratouit en tire encore plus de satisfaction que la certification sous conditions aurait pu décourager les équipes soignantes, dans un contexte hospitalier déjà difficile après la crise sanitaire. Désormais, les enjeux de l'hôpital sont de rester à ce niveau de qualité de soin : "Les contraintes sont existantes mais il faut avancer et en tirer le meilleur. Comment garder une qualité des soins alors qu'il y a des difficultés à maintenir l'existant et se restructurer ? C'est ça la question", souligne la présidente de la Commission médicale d'établissement (CME), le Dr Marie-Noëlle Petit. Garder le même niveau d'expertise, de diagnostic et de suivi, tels sont les objectifs de l'établissement. "Nous recrutons aussi des infirmiers de pratique avancée (IPA) qui peuvent renouveler des ordonnances, font de la recherche, entre autres", explique Marie-Laure Piquemal-Ratouit.

"La certification nous pousse à faire des améliorations en continu, pas à un instant T", conclut la directrice de l'hôpital.