Bien dotée en installations sportives, Arles veut progresser

Par La Provence

Les salles Robert-Mauget et Amédée-Pichot ont par exemple été remise aux normes. Ces complexes sportifs, dans leur état d'origine, avaient grand besoin d'être rénovés.

Les salles Robert-Mauget et Amédée-Pichot ont par exemple été remise aux normes. Ces complexes sportifs, dans leur état d'origine, avaient grand besoin d'être rénovés.

Photo jérôme rey

Arles

Avec plus de 100 équipements et 145 clubs et centres, la ville est, par rapport à son nombre d'habitants, assez bien équipée sur le plan sportif. Elle veut désormais rénover ce qui doit l'être.

À Arles, un habitant sur cinq est licencié dans un club sportif, soit environ 10 000 personnes. Et avec près de 100 associations dédiées, le sport occupe donc une place importante dans le tissu local. Il n'est par conséquent pas vraiment étonnant que la ville se soit hissée, en janvier 2023, à la 10e place des villes les plus sportives de France. Ce classement, réalisé par l'entreprise de géomarketing Smappen, avait alors utilisé deux données : la base permanente des équipements de l'INSEE, en se concentrant sur la catégorie F1 (comprenant entre autres les cours de tennis et plateaux et terrains de jeux extérieurs etc), ainsi que la base Sirène pour les activités sportives avec les clubs et centres de culture physique et de musculation et celles des clubs de sport comme les clubs de foot ou d'athlétisme etc. Ces deux bases étaient ensuite rapportées au nombre d'habitants.

Un tissu associatif dense et dynamique

"Notre tissu associatif sportif est très présent et très dynamique", assure Sibylle Laugier, adjointe au sport. Ce dynamisme a d'ailleurs été récompensé par le label "ville étape", puisque Arles accueillera la flamme olympique le dimanche 12 mai prochain.

La ville compte en effet plus de 100 équipements sportifs et 145 clubs (activités des centres de culture physique et activités des clubs de sport). "Au niveau de la municipalité, on gère plus de 67 installations sportives qui sont mises à disposition des associations", poursuit l'adjointe. Sont comptées ici les 27 installations de plein air comme les stades ou les cours de tennis, les 32 salles dont les dojos, salle de danse et les gymnases, les 7 boulodromes ainsi que les 3 piscines. "Nous sommes quantitativement très bien dotés en équipements sportifs.". Et ce nombre conséquent répond à une demande des usagers. "Nous avons un taux de remplissage sur les équipements de quasi 100 %, puisque la journée, ils sont utilisés par les scolaires et par les associations en soirée. On comptabilise 100 000 heures d'utilisation annuelle".

Une utilisation déjà importante, qui devrait être encore renforcée avec les Jeux Olympiques de Paris. "On observe souvent une recrudescence des licenciés après les JO. Ça booste les inscriptions dans certaines disciplines, surtout celles qui ramènent des médailles", assure Sibylle Laugier, elle-même ancienne athlète de haut niveau en judo.

Il nous reste encore du chemin à parcourir. Il faudrait environ 30 millions d'euros pour tout réhabiliter. Sibylle Laugier, adjointe au sport.

Réhabiliter les installations

Mais l'adjointe précise qu'on parle bien ici du volet quantitatif de ces équipements. "Qualitativement, on a un peu de retard à rattraper puisque beaucoup de nos équipements sont vieillissants". L'isolation étant l'un des principaux points noirs. "Il est normal de pouvoir pratiquer dans de bonnes conditions, sans avoir froid".

Pour tenter de remédier à ces problèmes, la Ville a entrepris un large plan de rénovation des équipements sportifs. Récemment, le gymnase Amédée-Pichot et Robert Mauget ont été rénovés (voir notre édition du 18 avril). D'autres travaux sont en cours afin d'améliorer les conditions d'accueil des utilisateurs, comme au stade Fournier où pelouse et équipements d'athlétisme ont été réaménagés, et où les bancs en bois des tribunes ont été remplacés par des sièges. "Les vestiaires vont être refaits. L'objectif est de créer des vestiaires en libre accès avec des casiers et des douches", détaille Sibylle Laugier.

Si la dynamique est lancée, le chemin est encore long pour que toutes les structures sportives de la ville soient rénovées. " Il faudrait environ 30 millions d'euros pour réhabiliter tous ces équipements sportifs", conclut-elle.

Le classement est disponible sur le site internet de Smappen.