"Une qualité supérieure d'huile d'olive" : dans les Alpes-de-Haute-Provence, les oléiculteurs se réjouissent

Alors que le gel a mis un coup de massue sur la filière viticole, dans un contexte agricole tendu depuis plusieurs semaines, l'olive ne s'est jamais aussi bien portée dans les Alpes-de-Haute-Provence. Réuni, samedi 27 avril, pour son assemblée générale à l'écomusée de l'Olivier à Volx, le Groupement des oléiculteurs de Haute-Provence et du Luberon est la vitrine de cette réussite depuis sa création en 1993. Président pour près de la moitié de son existence (14 ans), Alain Roux en est le garant.

Comment se porte l'olive, symbole s'il en est du territoire, cette année ?

La récolte a été exceptionnelle. Les moulins ont bien marché, notamment dans les Alpes-de-Haute-Provence où il y a vraiment une qualité supérieure d'huile. Quand on voit tous les prix qu'on a reçus comme au Salon de l'Agriculture à Paris, c'est un signe.

S'agit-il alors d'une année 2024 encore meilleure que 2023 qui avait déjà été très bonne ?

Je suis assez optimiste, car lorsqu'on voit les oliviers depuis quelques semaines, ils évoluent bien. Ils sont beaux. Ils ne sont pas encore en fleurs, mais on devrait avoir le résultat rapidement. Ça s'annonce bien. Et même si l'olivier craint le gel à des températures bien plus basses que la vigne, on se dit qu'on est passé entre les mailles du filet quand on voit comment elle a souffert...

Quel a été le programme de cette assemblée générale ?

On a fêté récemment nos 30 ans donc elle est importante. Pour l'occasion, on a donc demandé à Christian Pinatel de nous faire une conférence sur l'olivier par rapport à la sécheresse. Il va falloir, à l'avenir, reconnaître les variétés qui vont mieux y résister. Puis après, on a présenté un livre de recettes avec Florianne Motch (La Cuisine autour de l'huile d'olive, Ndlr).