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Résistance, occupation nazie, OM... à plus de 98 ans, Carmen Pujalté retrace ses souvenirs

À 98 ans "et demi", Carmen Pujalté fait partie des derniers témoins de la Seconde Guerre mondiale.

À 98 ans "et demi", Carmen Pujalté fait partie des derniers témoins de la Seconde Guerre mondiale.

Photo Denis Thaust

Marseille

Carmen Pujalté avait 18 ans quand la Provence a été libérée de l’occupant nazi. C’est à cette période qu’elle rencontre son mari, qui deviendra joueur professionnel à l’Olympique de Marseille. 80 ans après, elle replonge dans ses souvenirs encore vifs. Un récit poignant.

"Si vous devez me prendre en photo choisissez au moins le bon profil !" À 98 ans et "demi", Carmen râle contre ce "bleu" qui prospère sur une partie de son visage. "Je suis tombée, il y a une semaine", se justifie-t-elle. Mais, le jour où nous la rencontrons, elle est en forme et dégage cette bonne humeur ensoleillée de la Provence où la famille Pardigon est installée depuis "des siècles". Ce matin-là, sa fille, Nathalie, sa petite-fille Nelly, et Andréa, son arrière-petite-fille sont à ses côtés. Elles lui ont apporté sa pochette bleue cartonnée, l’album souvenir d’un mari parti trop tôt qu’elle a rencontré pendant la libération de la Provence. Son "héros" décoré pour "faits d’armes" et "brillant footballeur" de l’Olympique de Marseille. Le "seul homme" qu’elle a aimé et "l’unique club" qui la fait encore vibrer. "Trop parfois" pour son "cœur de vieille dame".

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