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Tirs sur un appartement à Marseille : "Si j’avais été assise dans le canapé, la balle aurait été pour moi"

Deux jours après les tirs qui ont atterri sur un immeuble de la Valbarelle, la famille dont l’appartement a été traversé par une balle, témoigne sur l’incroyable concours de circonstances qui a permis d’épargner une mère et ses cinq enfants.

Marseille

Deux jours après les tirs qui ont atterri sur un immeuble de la Valbarelle, la famille dont l’appartement a été traversé par une balle, témoigne sur l’incroyable concours de circonstances qui a permis d’épargner une mère et ses cinq enfants.

Depuis 7 ans qu’elle habite cet appartement de la Valbarelle à Marseille, chaque jour après le déjeuner, Halima pose sa tête sur un coussin ventru à gauche du canapé. Dans l'après-midi de samedi 27 avril, une fois quatre de ses cinq enfants restaurés, elle s’est adossée au gros coussin de velours noir sur lequel sont brodées des arabesques de fils argentés, lovant la petite dernière, âgée d’à peine quelques semaines, contre son flanc, pour lui donner le biberon.

Le père, dont elle est séparée, mais avec lequel cette mère de famille de 39 ans est restée en bons termes, étant de passage, il a attendu que la petite fille ait avalé sa dernière de goutte de lait pour la conduire à la sieste. Dans la chambre voisine, le papa couche le bébé, ainsi que ses deux sœurs de 2 et 5 ans, dans leur lit superposé respectif et, comme bien souvent quand il s’agit de mettre les enfants à la sieste, s’endort avec sa progéniture.

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