VIDÉO. "Ce n’est pas le ’Belem’, mais il est très très beau" : à Marseille, un autre trois-mâts du nom de 'Gloria' séduit
Par N.P.
Marseille
Depuis ce dimanche, le "Gloria", le superbe trois-mâts de la Marine nationale colombienne accueille les visiteurs jusqu’à mercredi. Il partira le jour de l’arrivée du "Belem" avec la flamme olympique.
Alors que le Belem qui transporte la flamme olympique est attendu le 8 mai dans le port de Marseille, c’est un autre trois-mâts, le Gloria, que les Marseillais peuvent découvrir et visiter. Amarré depuis ce dimanche sur l’esplanade du Mucem, ce magnifique vaisseau amiral de la Colombie, construit en 1968, n’accompagnera finalement pas - pour des raisons de sécurité - le voilier français lors de la parade nautique qui célébrera l’arrivée de la flamme olympique.
Ce dimanche, pour la première journée portes ouvertes, les visiteurs faisaient la queue pour monter à bord. "On l’a vu arriver ce matin depuis notre appartement à la Joliette, alors on est venus le visiter en famille", raconte Jordan. À ses côtés, son fils, Jules, 10 ans, l’avoue : "Les grandes voiles, les mâts, le drapeau colombien jaune, bleu, rouge… C’est impressionnant."
Avec sa figure de proue recouverte de feuille d’or, sa coque colorée et sa marqueterie en bois raffinée, le Gloria séduit. "Ce n’est pas le Belem, mais il est très très beau", commente Simone, qui a pris ses crayons dans son sac à dos "pour essayer de le croquer et faire une aquarelle".
Angèle et Claude, eux, sont émerveillés par la cabine de pilotage "tout en bois, avec un énorme gouvernail, des écrans. On a eu la chance de visiter il y a quelques années le Shtandart, le trois-mâts russe, réplique d’une frégate du tsar de Pierre le Grand. Mais celui-ci est encore plus grand. C’est magnifique."
Ce navire école, avec 170 matelots à son bord, effectue depuis plusieurs mois un tour du monde pour célébrer le bicentenaire de la Marine colombienne. "Nous avons été aux États-Unis, au Portugal, en Italie, et maintenant ici, à Marseille, pour les Jeux olympiques, sourit Juan Bonavidos, jeune officier de 22 ans. C’est pour nous une occasion formidable de faire connaître notre pays."
Ambassadeur de la Colombie, le Gloria est aussi un navire école. "Je suis étudiant, l’an prochain, je serai officier", explique Santiago Matos, qui attend avec impatience sa journée de repos "pour visiter Marseille".
D’ici là, comme ses camarades, le jeune marin se prête avec le sourire au jeu des photos avec les visiteurs.
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