Le 8 mai, un millier de bateaux dans la rade de Marseille pour l'arrivée de la flamme olympique à bord du Belem

La fête olympique débutera mercredi par une "une parade nautique qui de mémoire d’homme n’a jamais existé dans cette ville", a expliqué vendredi Benoît Payan. Le Belem, avec à son bord la flamme olympique sera escortée par une armada de 1 000 embarcations dans la rade, avant de pénétrer dans le Vieux -Port, "qui sera un stade à ciel ouvert", a poursuivi le maire (DVG) de la ville. Parmi ces embarcations, le Briséis. Nommé en hommage à la reine de Lyrnessos, qui durant la guerre de Troie fut capturée par Achille avant d’en tomber amoureuse. Mais le navire a sa propre histoire.

En 1930, il est construit par les chantiers anglais Camper & Nicholsons sur commande de l’industriel Louis Renault. Le constructeur automobile en fera le premier voilier au monde à propulsion électrique. D’autres propriétaires se succéderont jusqu’à ce que Briséis n’arrive à Marseille dans les années 60, avec à la barre, l’architecte Bernard Laville.

Le concepteur de la Réserve ou du Grand Pavois le réaménage et le modernise pendant près de vingt ans avec l’aide de son grand ami, l’architecte naval André Mauric. Sans jamais trahir l’âme de ce voilier, reconnu monument historique en 2021. Aujourd’hui, ses ailes blanches et ses 14,20 mètres sont basés le long du quai de Rive-Neuve, comme la trentaine de bateaux rassemblés là, par le pôle tradition de la société nautique de Marseille (SNM).