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OM - 1899 L'Hebdo : "Basile Bilo", le supporter 2.0

Dans l'entourage du Haut-Alpin, personne ne vibrait pour l'Olympique. Alors le déclic est venu de Twitter qui l'a aidé à se forger une communauté, créer des amitiés, et ne plus manquer un match au Vel' où presque tout le virage Depé le reconnaît.

Dans l'entourage du Haut-Alpin, personne ne vibrait pour l'Olympique. Alors le déclic est venu de Twitter qui l'a aidé à se forger une communauté, créer des amitiés, et ne plus manquer un match au Vel' où presque tout le virage Depé le reconnaît.

Photo Y.N.

Marseille

C'est sur les réseaux sociaux que la passion olympienne de Frédéric Casadepax s'est construite. Aujourd'hui, il symbolise le passage de témoin entre deux générations de fidèles de l'OM.

Il y a ceux pour qui l'OM, c'est un amour d'enfance, cette fille avec laquelle on a grandi avant de lui dire oui pour le meilleur et pour le pire. Mais la génération Tinder répondra que la flamme peut aussi s'allumer grâce à une application et briller éternellement avec tout autant d'ardeur. C'est le cas de Frédéric Casadepax, alias "Bilo".

Le grand gaillard de 23 ans qui a grandi dans les Hautes-Alpes entre Gap et Briançon savait depuis le début que son idylle se cachait sur un rectangle vert. Mais impossible de s'en rapprocher via une famille où il était le seul attiré par le football, ou une cour de récré dans laquelle personne ne parlait ballon. "Quand j'étais gamin on n'avait pas d'ordi, je n'avais pas de téléphone alors j'écoutais NRJ toute la soirée. Et un soir pendant une pub, je zappe sur France Bleu Provence, je tombe sur un match commenté et je me dis 'mais c'est trop bien, j'ai trouvé un moyen de vivre les matches de l'OM'. Et à partir de là je les ai tous suivis pendant deux ans sur mon radio-réveil", se souvient-il.

Un moyen de contourner la barrière de la relation à distance, mais pas suffisant pour la vivre pleinement. Alors c'est un oiseau bleu qui a joué les entremetteurs. "Ce qui a changé la donne, c'est vraiment Twitter. J'ai atterri dans un groupe de 12 personnes où on ne parlait que de l'OM. J'ai débloqué un truc qui m'avait frustré pendant dix ans, j'ai appris trop de choses sur le club et je pouvais en parler toute la journée, j'ai compris que c'était ça ma passion", sourit-il.

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